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Belfort, 856ème jour du Nouveau Monde,

Retour à un calme relatif en Europe, renouveau des tensions en Asie du Sud-Est
Après les très grandes manœuvres des deux ensembles géostratégiques (Eden et Phoenix), l’heure du retour au calme et aux conflits de moindre envergure est arrivée. Si l’Europe reste la zone principale des combats entre les deux superpuissances, l’Asie est à nouveau déchirée par les antagonismes et les recompositions territoriales.


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Front européen
En Europe, c’est manifestement la fin des grandes manœuvres. Malgré tout, les batailles encore active restent les relents des grandes offensives de ces derniers jours ou des semaines passées à en juger par les coalitions qui se regroupent :
-En Finlande, les affrontements ne se font pas entre Russes et Finlandais mais bien entre alliances réciproques (rappel de l’offensive russe en Finlande il y a peu et la contre attaque d’Eden il y a 3 jours)
-En Italie, les combats n’opposent pas Polonais et Slovènes mais bien la Pologne à la coalition sous l’égide de la Slovénie (rappel de l’attaque polonaise en Slovénie il y a 1 semaine)

Sur le front russe, les forces alliées continuent d’enfoncer les forces d’Eden dans la région du Western Finland, bastion démographique et hospitalier de la Finlande (~1000 habitants et un hôpital Q5). Si les combats laissaient persister cet avantage russe et allié, la Finlande et ses alliés perdraient là une région essentielle dans cette zone. Il est donc à craindre une flambée de la tension dans la zone d’ici à la fin officielle de la bataille.
Sur le front Ouest, la situation s’est dégradé pour Phoenix, qui tente un peu de sauver les meubles : Contre toute attente, les manœuvres des Alliés en Provence Alpes Azur se sont soldées par un immense échec. D’une part, la Slovénie n’a pu s’emparer de la région et d’autre part, un swap entre Pologne et Espagne a définitivement mis la région hors de portée des Alliés, alors qu’elle était l’une des pièces maitresses du plan Rhône Alpes (cf. nos éditions précédentes). Par ailleurs, la Pologne n’en est pas resté là et a entamé une contre-attaque en direction du Piedmont contrôlé par les Slovènes pour tenter de les refouler loin de leur bastion et donc éloigner le spectre d’une autre tentative slovène avec ses MPP actifs.
C’est dans ce contexte que la Hongrie, qui faisait le ménage en Italie pour mâter les révoltes d’initiative polonaise ou d’Eden, a décidé de soutenir les Slovènes dans le Piedmont en lançant un assaut sur la région pour tenter de l’arracher aux Polonais. A l’heure actuelle, il semble de ce soit les Hongrois qui dominent la région, les Slovènes préférant bien sûr se battre contre les Polonais pour laisser gagner leur puissant allié.
D’ici à la fin de la journée, la Hongrie aura peut être une frontière commune avec les Polonais, mais aussi…avec l’Espagne !
Enfin, pour finir ce tour d’Europe des affrontement, il faut noter les manœuvres danoises au Danemark occupé pour tenter de libérer du joug suédois la région du Midtjylland. Une offensive régulière danoise a donc été lancée depuis les territoires insulaires danois et une résistance a été provoquée pour maximiser les chances de récupérer la région, qui possède néanmoins un hôpital Q1, installé par les occupants suédois. Il faudra aussi rester au courant des nouvelles venant de Styria et Carinthia occupée par la Croatie et que l’Autriche, doublée par une résistance locale, tente de libérer après l’échec hongrois d’hier. Il s’agit aussi de maintenir à distance les forces croates de tous les fronts importants où elles pourraient intervenir.


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Asie : l’Indonésie se venge en Australie
Il y a quelques jours, dans un mouvement mal coordonné avec Eden, l’Australie lançait une offensive sans soutien en direction de la région indonésienne de Papua espérant se couvrir de gloire contre son ennemi le plus farouche et montrer sa puissance dans une Asie du Sud-est très mouvante. C’était sans compter sur les forces indonésiennes qui ont repoussé tous les assauts australiens manu militari, activant du même coup leurs MPP, parmi lesquels, ceux du Brésil, Hongrie ou bien Russie.
Aujourd’hui, l’Indonésie fait acte de vengeance à l’égard de l’Australie en attaquant, MPP activés, la région du Northern Territory, riche en diamant et en fer.
L’Australie ainsi attaquée sur son propre sol, n’a pas hésité à mobiliser elle aussi ses MPP, qui comprennent notamment les USA et la Pologne…
Si cette offensive, qui pourrait poser des problèmes géostratégiques futurs, venaient à réussir, l’Indonésie, en plus de mettre la main sur des ressources minières qui redonneraient du souffle à l’économie et aux finances du pays, pourrait aussi envisager des offensives plus importantes en direction des zones économiques plus importantes que sont le Western Australia ou le South Australia, mettre définitivement hors course l’Australie et même envisager un pont avec l’Afrique du Sud, dominée par le Brésil et l’Argentine.
Il s’agit là d’une situation très délicate pour l’Australie dont les partenaires sont en plus occupés ailleurs, notamment en Europe (Croatie, Pologne en Italie, USA en Finlande…).
Malgré tout, les USA semblent s’inquiéter de cette situation délicate et leurs mouvements pourraient traduire un regain d’intérêt pour l’Indonésie et une possible déclaration de guerre pour alléger l’Australie, quitte à s’exposer aux dangers.
Ces signes se manifestent notamment par l’avancée des USA au Sud des Philippines, à la frontière séparant les deux archipels philippin et indonésien, mais aussi au retrait américain, au profit des Philippines, de plusieurs régions frontalières avec les colonies serbes du Nord de la Chine.
Nous suivront avec intérêt la suite des évènements dans cette partie du monde qui pourraient faire entrevoir la chute des petits Etats membres d’Eden, mais dont les richesses lui sont essentielles (Australie + la Finlande en Europe).


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Reste de l’actualité
Dans le reste de l’actualité, sachez qu’aujourd’hui ont lieu des élections au Congrès dans les 6 provinces françaises libres. Entre 5 et 6 partis se disputent les sièges du Congrès selon les régions. Nous suivrons avec intérêt les résultats de ces élections demain dans notre édition, pour essayer d’analyser les victoires et les désillusions des différents partis politiques français.

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