Le Parti Koinmuniste à l'assaut de la forteresse présidentielle ! (MAJ)

Day 806, 10:50 Published in France France by Ivan Dusaiks


Le canard du PK a pris quelques plumes...


Vous vous en doutiez, peut-être le redoutiez vous ; nous n'allions pas nous avouer vaincu en plein cœur de la guerre, et si vous ne vous en doutiez pas, c'est désormais officiel. Je représenterai à nouveau le Parti Koinmuniste aux élections présidentielles.

D'aucuns diront que je souhaite ma revanche, qu'il ne s'agit que d'une affaire personnelle. C'est bien entendu faux, et s'il y aurait beaucoup à dire sur le présent mandat, bien plus que deux victoires très tardives, d'ailleurs fort éphémères, je n'y reviendrai pas, parce qu'il ne m'intéresse pas. Leurs accomplissements, la réalisation effective ou non de leur programme les regarde seulement. Notre seule ambition, faire mieux, faire l'avenir. Ce n'est pas d'un président traditionnel empêtré dans ses affaires gouvernementales dont la France a besoin, mais d'un chef de guerre, d'un général pour mener nos armées, et ce sera là le point nodal de notre programme de février.


1- Affaires étrangères

Une chose est sûre : nous ne gagnerons pas seuls cette guerre, et la politique isolationniste que déplorent nos alliés ne peut être reconduite. Ma première promesse en tant que candidat sera que notre diplomatie, cœur et souffle vital de notre gouvernement, aura un mot d'ordre, et un seul, « I want my country back on the map », parce que c'est bien ce qui nous préoccupe tous. Nous voulons notre pays, nos territoires, ses ressources, peu importe le coût économique ou diplomatique que cela aura.

Comme je l'ai déjà expliqué dans un précédent article, la France a, sur la carte, une position qui lui permet, si elle le désire, de jouer la balance diplomatique. L'Asie, aux régions trop nombreuses, et aux pays trop faibles, a été l'un des points de confrontation des deux grandes puissances de PHOENIX et EDEN, tant et si bien qu'à force de luttes acharnées, elles sont parvenues, par la chine et l'Inde, à verrouiller totalement ce continent au profit de cette dernière alliance. Si affrontement il doit désormais y avoir, elle ne passera plus par là, mais bel et bien par l'Europe occidentale.




Carte schématique des rapports de force et lieux de confrontation sur le plateau. Les girouettes sud-américaines ont volontairement été oubliées.

Comme nous le montre cette carte, nous jouissons actuellement d'une position inédite d'interface entre les deux grands blocs. L'Asie fortifiée, seuls deux pays sont à même de permettre la jonction ou de faire tampon entre eux, la France, et l'Italie ; dans une moindre mesure le Royaume Uni. Mais ne nous leurrons pas, c'est bel et bien la France qui dispose de frontières avec l'Espagne, les USA, et le Canada, tandis que l'Italie n'est au contact que de l'Espagne et de la Croatie.

Notre place est unique, et, sans présumer de notre puissance militaire, qui, il faut bien l'avouer, est loin d'être exceptionnelle, c'est en grande partie de notre activisme diplomatique, de notre action, et des décisions stratégiques que nous prenons que dépendront la localisation et les forces en présence sur les prochains champs de bataille, et cela peut être nous, l'Asie version II, ou encore l'Europe centrale, si nos alliés nous font défaut, même si cela reste très improbable.

Que les intentions de ce programme soient claires. Par notre situation, nous comptons bien être pour un temps le centre de l'attention des deux forces en présence, que cela leur plaise ou non, ce qui devrait occasionner quelques batailles épiques (Paris, Rhône Alpes, Aquitaine, Londres peut-être...) quelles que soient les solutions adoptées, et nous n'aurons de cesse de nous battre tant que nous n'aurons pas recouvré l'intégralité de notre territoire, sans en lâcher la moindre parcelle à nos adversaires déclarés. Nous contraindrons le monde, par notre stratégie diplomatique, à braquer son regard sur l'Europe.


2 – La guerre

Certains appelleraient cela du pain et des jeux, mais il est en définitive nécessaire de convenir que trois mois de Philippines – Malaisie, tels que nous les avons vécus avant le présent conflit, sont proprement inacceptables. Pour fixer les nouveaux joueurs, nous avons besoin d'autre chose que de leur faire remonter leur wellness, de les faire travailler puis s'entraîner ; il nous faut mieux que cela, des défis, des combats, mais d'abord et surtout un projet commun vers lequel se tourner, une stratégie mondiale aux ramifications multiples, sur le long voire très long-terme.

La voie sur laquelle, si je suis élu, je compte mener la France sera simple et limpide : nous participerons sans limites à contrarier systématiquement les plans de bataille espagnols, polonais et américains tant que nous n'aurons pas obtenu de sincères excuses pour leur occupation de notre territoire. Autant dire que cela n'arrivera jamais, et qu'il prendront bel et bien cela comme un affront de plus. A moyen terme, il s'agira bien entendu d'assurer le retour de nos régions sous notre bannière, puis de participer activement à la défense du Royaume-Uni, qui est, à en croire le probable prochain président américain, le suivant sur la liste, suivant qui d'ailleurs qui se bat actuellement farouchement à nos côtés ; à long terme, il sera question de travailler de concert avec les autres nations de bonne volonté, de quelque bord qu'elles soient, à faire retourner nos présents adversaires dans leurs frontières originelles pour les y cloisonner.

Il ne s'agit donc pas d'un engagement à rejoindre un bloc, même si nos amis et nos ennemis sont clairement identifiés, mais d'un projet spécifique à la France, qui devrait nous occuper pour de longs mois encore, et qui n'exclura aucunement un certain renouveau des relations avec d'anciens adversaires tels que la Roumanie notamment, qui est en froid avec EDEN. Fidélité à nos convictions autant qu'à nos amis, et audace, ne sont nullement exclusives, et, finement orchestrées, elles sont le pont indéniable entre le présent et l'avenir.


3 – L'économie

Ma spécialité première, et pourtant, le parent pauvre de ce programme ! Tout simplement parce qu'il serait totalement hasardeux de faire des promesses sans même connaître l'état du pays, même sur trois jours. N'étant pas grand adepte des cartes divinatoires, je ne puis rien affirmer avec certitude, mais il reste néanmoins possible, au delà de l'expérience et de la garantie d'adaptation, de tracer quelques grandes lignes, qui, si reconstruction il devait y avoir, pourront permettre d'y voir plus clair et de donner une direction.

Tout d'abord, la monnaie. C'est là l'un des petits enjeux de la France, mais le théâtre des plus grandes mesquineries et hypocrisies. Chacun ayant acheté son pécule de FRF en plein cœur de la guerre, votre serviteur inclus, espère voir la monnaie se réévaluer. A cela, je dis clairement non, et ce en toute circonstances. Nous devons en effet à la fois assurer la reconstruction du pays par le biais de la fiscalité (les armes, les batailles à 60g au moins chacune, et les hôpitaux ne sont pas gratuits), tout en n'ayant pas à craindre de déstabiliser la monnaie par les prélèvements de gold opérés par l'état, ce que seule une monnaie non surévaluée est en mesure de permettre. En outre, des centaines de milliers de FRF ont été dépensés au cours de cette guerre, et il serait irresponsable d'en laisser tant en circulation, il s'agit là d'une menace lourde sur notre économie, d'autant que nos ennemis en ont amassé des quantités intéressantes. Tant que les impôts n'auront pas permis d'accumuler 300.000FRF, aucune réévaluation de la monnaie n'aura lieu.

Ensuite, les taxes. Elles sont clairement inadaptées. Une TVA forte incite en effet les français à aller convertir leur salaire en gold pour acheter à l'étranger, tout en contraignant les gestionnaires à réduire leurs salaires pour rattraper les prix mondiaux. Quelle que soit la situation, c'est toujours le joueur qui paie, par la réduction de son salaire en raison de la TVA ou par prélèvement direct. Cette hypocrisie n'ayant plus lieu d'être, nous récompenserons ceux qui consomment en abaissant la TVA tout en réhaussant quelque peu l'incom tax ; il y a en effet très probablement des dizaines de milliers de FRF sur les comptes de ceux qui jouent mais ne dépensent pas, et il faudrait faire cesser de faire payer ceux qui se battent. C'est là un problème relevant de la justice économique qui me tient à cœur – que les plus gros salaires contribuent plus en valeur absolue, et que ceux qui dépensent ne soient pas pénalisés par le fait d'acheter en France.

Enfin, une fois l'intégralité de notre territoire récupéré, nous aurons sans doute des problématiques liées au trop grand nombre d'entreprises, surtout en bas Q, en plus des lourds problèmes structurels que connaîtra le wood si nous venons à rapidement récupérer Rhône Alpes. Il faudra sans doute qu'une partie de ces nouvelles entreprises, ou une partie des plus anciennes, qu'importe, ferme, étant donné que l'augmentation du nombre de joueurs n'est pas proportionnelle aux désirs de croissance démographique des dirigeants. Il y aura sans nul doute des efforts de formation des gestionnaires à faire, afin de limiter les dégâts, mais cela risque de ne pas suffire. Si le problème se présente, il conviendra d'aviser ou non selon la gravité de la situation.



En définitive, le programme du parti koinmuniste, et du candidat que je suis, peut se résumer en trois choses : la guerre, la guerre, et assumer les conséquences de la guerre, et s'il serait inconvenant de vouloir plus que la France ne peut réaliser, j'ose croire que tout ce que comporte ce bref exposé n'est pas irréalisable, et que la finesse, autant que l'expérience, se devront d'être les maîtres mots du prochain gouvernement, quel qu'il soit. Nous ne nous gargarisons pas de victoires éphémères, nous n'avons pas d'acquis ou de pseudos acquis à défendre, seul notre destinée collective, de toute la force que revêt cette expression, de toute son emprise symbolique, compte. Nous sommes à un tournant de la guerre, rien n'est encore gagné, et bien des choses restent à accomplir, sans s'appesantir sur les querelles stupides que nous avons vécues. Le passé reste le passé, laissons le reposer. Nos alliés, encore circonspects, nous regardent ; le 5 février, ensemble, prouvons leur notre détermination farouche à remporter la victoire, et faisons preuve de courage face à l'envahisseur !



Edition 4 février : La composition de l'équipe ici


Vous aimez les commentaires d'article haineux dans un jeu ? La moule et le parti impérialiste ont dépêché Hubert et Darkthur pour bien vous satisfaire 🙂

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